HOMOPHOBIE:
L’homophobie et la transphobie constituent des attitudes négatives pouvant mener à la discrimination envers les personnes LGBTQIA2+ ou à l’égard des personnes perçues comme telles. Elles peuvent être liées à la méconnaissance des réalités propres aux diverses identités de genre et orientations sexuelles. -Le Gouvernement du Québec
Le Dagobert Nightclub est le plus gros nightclub à Québec depuis 40 ans. Donc c’est un endroit populaire, fréquenté par plusieurs personnes, plusieurs communautés. Ça devrait être un endroit safe pour tout le monde, right?
Pourtant, le 9 juillet dernier, vers 23h45, un couple et une de leurs amies ont dû partir du bar de manière précipitée et malheureusement, assez obligatoire. En effet, l’employée a expliqué qu’elle craignait la bagarre car leurs agissements et leurs vêtements paraissaient “trop gays” pour certains clients, ce qui est ridicule et hateful.
La première réponse du Dagobert fut assez insensée. Iels ont affirmé avoir toujours été un safe place puisqu’iels ont participé aux défilés de la fierté dans les dernières années. Iels ont aussi justifié l’incident par le fait qu’iels ne pouvaient pas savoir qu’iels avaient fait rentrer des homophobes dans le bar, vu qu’ils n’ont pas un style vestimentaire précis pour ensuite renchérir à quel point c’était désolant de voir que les personnes LGBTQIA2+ are bullying la réputation des entreprises et ont basically traité le couple de menteurs.
C’est triste et tellement décourageant de devoir écrire ces lignes. Aucune excuse n'a été présentée à ce moment et leur réponse n’était que du déni de la situation. Tant mieux si iels ont participé à la Fierté, mais ça n’excuse et n’exclut pas le fait que ce soir là, au Dagobert, un couple s’est fait mettre à la porte, à cause de leurs homosexualité. Peu importe le pourquoi du comment, CE N’EST PAS OKAY.
Ils se sont par contre un peu rattrapés quelques jours plus tard, en présentant de réelles excuses et en assumant ce qu’il s’est passé. Ils ont expliqué que malgré la version de l’employée différente de celle du couple, des consignes n’ont pas été respectées, et pour cela, celle-ci a été congédiée.
Quelques jours après, Salem Billard, un activiste féministe et queer, a offert à l’administration du Dagobert une formation gratuite afin d’être un établissement sécuritaire pour les diversités autant sexuelles que culturelles. Malheureusement, ceux-ci ont répondu avec mépris, âgisme et condescendance en déclinant l’invitation de manière très peu polie et professionnelle. C’est décevant.
Ça aurait pu arriver à n’importe qui, à moi ou à toi, pis esti que ça fait peur. Quand aurons-nous le droit d’être nous? Avec tous les flaflas et paillettes qu’on veut. Parce que la diversité est tellement belle pis on a le droit de la montrer au monde si on en a envie. Je nous souhaite un jour d’arrêter d’avoir peur.
avec amour et rage xx
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